- skating
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• 1871; mot angl., de to skate « patiner »♦ Anglic. Patinage avec des patins à roulettes. — Lieu, piste où l'on pratique ce sport.I.⇒SKATING1, subst. masc.A. — SPORTS, vieilli. Patinage avec des patins à roulettes ou des patins à glace. Ce qui lui plaisait, c'étaient le skating à Luna, et la radio (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 264).— En compos. Roller-skating. [S'emploie seulement pour désigner le patinage avec des patins à roulettes] Pelote basque, volley-ball, hand-ball, hockey, roller skating, ski, tir (COSTON, A.B.C. journ., 1952, p. 121).B. — TECHN. AUDIOVISUELLES (Hi-Fi). Glissement du bras de la platine d'un tourne-disque. La Beogram 4002 est équipée d'un bras tangentiel dont la particularité est de lire les disques comme ils ont été gravés (...). En réduisant l'erreur de piste à un chiffre jamais atteint, et en éliminant le skating responsable de l'usure habituelle des sillons, ce nouveau système assure une meilleure lisibilité et une durée de vie maximum des disques (Le Point, 18 oct. 1976, p. 180, col. 1).REM. Anti-skating, adj. inv. Dispositif anti-skating. Dispositif qui évite le glissement du bras de la platine en compensant la force centrifuge. Bras à double courbure avec lève-bras séparé et système anti-skating — coquille porte-cellule convenant pour le montage de toutes les cellules de normes internationales [sur la platine] (Le Point, 23 févr. 1976, p. 95, col. 2).Prononc.:[
], [-e-]. Étymol. et Hist. 1. 1871 Skating-club (A. JOANNE, Paris illustré en 1870, 637a ds HÖFLER Anglic.); 1876 « pratique du patinage » (ici, avec des patins à roulettes) (Figaro, 24 avr., p. 1, c. 1 ds BONN., p. 134); 2. 1976 supra B. Empr. à l'angl. skating, subst. verbal de to skate « patiner » (de skate subst., v. skate-board étymol.), att. dep. 1723 au sens de « patinage sur glace » (NED) puis « patinage avec des patins à roulettes » (1876 ds NED Suppl.2, p. ell. de roller ds roller-skating). Fréq. abs. littér.:10.
II.⇒SKATING2, subst. masc.Vieilli. Lieu où l'on pratique le patinage. Si le mot se refuse à la naturalisation, il faut l'abandonner résolument, le traduire ou lui chercher un équivalent. Très souvent, après une brève réflexion, on le jugera tout à fait inutile: steamer est un doublet infiniment puéril de vapeur; et quel besoin de smoking-room pour un parler qui possède fumoir ou de skating, quand, comme au Canada, il pourrait dire patinoir? (GOURMONT, Esthét. lang. fr., 1899, p. 101).Prononc. et Orth.:[], [-e-]. Plur. des skatings. Étymol. et Hist. 1875 « piste de patinage sur glace » (Le Sport, 8 déc., 2a ds HÖFLER Anglic.); 1877 « établissement où l'on pratique le patin à roulettes » (FLAUB., Corresp., p. 329). Représente l'angl. skating-rink, où rink est une var. de ring, également att. dans des textes fr. au XIXe s. (v. HÖFLER Anglic.). Bbg. BONN. 1920, p. 134. — QUEM. DDL t. 3 (s.v. skating-ring), 12 (s.v. skating-club).
skating [skɛtiŋ] n. m.ÉTYM. 1871, Joanne in Höfler; skating-club, 1870; mot angl., de to skate « patiner ».❖♦ Anglicisme. Vieux.———I Patinage avec des patins à roulettes (→ Galène, cit.).———II (1876; var. skating-rink [de ring « cercle, piste »], 1875). Lieu, piste où l'on pratique ce sport.1 (…) le tapage du skating s'apaisait, et le bourdonnement circulaire s'était une minute arrêté (…)A. Daudet, Numa Roumestan, XV, Le skating (1881).2 Les deux couples fréquentaient un skating. Ils y allèrent. Ils connaissaient les professeurs et le barman.Cocteau, le Grand Écart, p. 81.
Encyclopédie Universelle. 2012.